dimanche, octobre 14, 2007

Future is unwritten

lundi, septembre 24, 2007

A visiter sans modération!

A visiter sans modération, le remarquable blog de Zara White, dédié à la cause écologiste (assez particulièrement orienté sur la défense animale -Zara milite pour l'association PETA*- et le végétarisme).

Une véritale mine d'information tenue par une jeune femme des plus admirables!!!

*People for Ethical Treatment of Animals

lundi, août 27, 2007

Katie Melua and The Pogues: Fairytale of New York



The Pogues - Fiesta

mercredi, août 22, 2007

dimanche, mai 27, 2007

Kenneth White - Introduction à la géopoétique


"Ce qui marque cette fin du XXe siècle, au-delà de tous les bavardages et de tous les discourssecondaires, c’est le retour du fondamental, c’est-à-dire du poétique. Toute création de l’esprit est, fondamentalement, poétique.

Il s’agit de savoir maintenant où se trouve la poétique la plus nécessaire, la plus fertile, et de l’appliquer.

Si, vers 1978, j’ai commencé à parler de «géopoétique», c’est, d’une part, parce que la terre (la biosphère) était, de toute évidence, de plus en plus menacée, et qu’il fallait s’en préoccuper d’une manière à la fois profonde et efficace, d’autre part, parce qu’il m’était toujours apparu que la poétique la plus riche venait d’un contact avec la terre, d’une plongée dans l’espace biosphérique, d’une tentative pour lire les lignes du monde.
...."


Texte inaugural
Pour l’Institut de géopoétique
Le 26 avril 1989
Kenneth White

Considérations premières - Kenneth White
A propos de culture
Que faut-il entendre par «poétique»?
Perspectives historiques
Développements scientifiques
Ouvertures philosophiques
Éléments d’une poétique d’envergure
Textes extraits du Cahier n°1 de l'Atelier du héron (automne 94)
Méditations de la plage blanche
Extrait du Plateau de l'albatros (Grasset 1994)




L'Archipel, le serveur de l'Institut International de Géopoétique

Libellés : ,

lundi, mai 21, 2007

Pérégrinations intellectuelles & dissidentes Italiennes

Quand le climat intellectuel hexagonal devient par trop nombriliste et pesant, tel qu’en ce moment («l’anti-sarkozisme » post-soixantuitard revanchard versus le « sarkozisme » débridé, la grande querelle franchouillarde plombant tous les débats du moment…), j’ai coutume d’en profiter pour aller explorer chez nos voisins les lieux ou la pensée y ‘est plus alerte et plus dissidente; il est fréquent que mes pas me dirigent alors de l’autre coté des Alpes, ou il est rare que mes attentes ne soient pas comblées, et que je n’en revienne pas les valises chargées de précieuses productions, tels les deux remarquables essais présentés ci-dessous.


« Il migliore dei mondi possibili. Il mito della societa dei consumi » par Carlo Gambescia (Settimo Sigillo, 2006)
Dans cet ouvrage très dense qui s’ouvre sur une brillante étude anthropologique des besoins humains (chap.I « Non di solo pane ») et sur une archéologie de ce modèle (Chap.II « Il peso della storia ») , le sociologue Carlo Gambescia établit une critique argumentée et érudite de cette société de consommation qui nous impose dorénavant ses mythes et ses valeurs – toutes marchandes; il y met parfaitement en lumière les raison de sa métamorphose : si elle fut à son origine perçu comme étant oppressive et totalitaire par le monde intellectuel, elle est présentée maintenant comme étant le modèle exclusif de la liberté, inatteignable par la critique, et véritable réalisation du Pays de Cocagne (d’où le détail, en couverture, du tableau de Pieter Brueghel « Le Pays de Cocagne » ou l’on voit les poulet déjà rôtis sauter d’eux même dans le plat !). L’épilogue de l’ouvrage, optimiste, nous propose quelques orientations pour dépasser ce type d’organisation sociale basé sur le primat de l’économie, et vis-à-vis duquel on voudrait nous faire croire qu’il n’existe pas d’alternative raisonnable. Une lecture capitale dont malheureusement il n’existe pas de traduction française.

Rappelons que mon ami Carlo Gambescia est l’auteur d’un blog (en Italien) d’analyse et de réflexion métapolitique d’un très grand intérèt : http://carlogambesciametapolitics.blogspot.com/


« Il Ribelle. Dalla A alla Z » par Massimo Fini (Marsilio Editori, 2006)
Composé sous la forme commode d’un dictionnaire, ce livre retrace trente d’activité militante d’un des intellectuels les plus turbulents d’Italie, l’écrivain et journaliste Massimo Fini. Cette somme compact reprenant les différentes thématiques abordées dans ses ouvrages précédents tels que « Il vizio Oscuro dell’Occidente. Manifesto dell’antimodernita » ou « Sudditi. Manifesto contro la democrazia » – entre autre la critique virulente de la globalisation, du libéralisme économique et de ses méfaits ou celle de la démocratie représentative- présente la vue du monde originale, complète et cohérente de ce sympathique penseur dissident. Pour mieux connaître la bio-bibliographie de l’auteur et son actualité, je renvoie le lecteur sur son
site officiel et sur le site du Movimento Zero, mouvement inspiré par son Manifesto dell’antimodernita

jeudi, avril 19, 2007

La Séduction Baudrillard



samedi, mars 24, 2007

Loreena McKennitt - Arthas destiny

Dead can Dance, cantara (live '94)

jeudi, novembre 02, 2006

Dégénérations

samedi, septembre 30, 2006

Media crisis


"Par MEDIA CRISIS (crise des médias), j'entends l'irresponsabilité croissante des mass media audiovisuels (MMAV) et leur impact dévastateur sur l'homme, la société et l'environnement.Je parle de la léthargie généralisée du public face à des MMAV agissant délibérément comme des vecteurs d'idéologies violentes, manipulatrices et autoritaires ; je me réfère également à la méconnaissance chronique et largement répandue des effets que ces mass media audiovisuels produisent sur chacun de nous.Je parle du refus quasi-unanime, dans les milieux professionnels concernés, d'engager le moindre débat critique touchant à leur métier. Je parle aussi de la répression féroce exercée au sein des MMAV pour maintenir les professionnels dans le rang et réduire au silence toute forme d'expression contradictoire.Enfin, je parle de l'obstruction pratiquée par les systèmes éducatifs du monde entier pour empêcher les jeunes d'accéder aux formes critiques d'enseignement des médias et tout ce qui pourrait les inciter à remettre en cause le rôle et les pratiques des MMAV."

Peter WATKINS, cinéaste et critique anglais, est l'auteur entre autres de La Bombe (The War Game, 1966), Punishment Park (1971), Edvard Munch (1973), Le Voyage (The Journey, 1986) et LaCommune, (Paris, 1871) en 1999. Depuis le début des années 1960, Peter Watkins n'a jamais cessé de porter un regard critique sur les mass media audiovisuels, particulièrement dans ses films où cette thématique majeure a toujours été omniprésente. En dépit des différents types de censure qui ont frappé la plupart de ses oeuvres, cet artiste hors-norme a réussi à tourner un peu partout dans le monde. Aujourd'hui, plus que jamais, Peter Watkins continue de se battre pour l'émergence d'un véritable processus alternatif et démocratique dans le champ du medium audiovisuel (The lost hero of british TV, titrait à son propos The Guardian en février 2000).

"Media crisis" par Peter Watkins (Homnisphères, 2004)



lundi, septembre 25, 2006

You made me the thief of your heart

samedi, septembre 23, 2006

Le virtuel


"Dans son acceptation courante, le virtuel s'oppose au réel, mais sa soudaine émergence, par le biais des nouvelles technologies, donne le sentiment que désormais, il en marque l'évanouissement, la fin. Pour ma part, je l'ai déja dit, faire advenir un monde réel, c'est déja le produire, et le réel n'a jamais été qu'une forme de simulation. On peut certe faire qu'il existe un effet de réel, un effet de vérité, mais en soi le réel n'existe pas. Le virtuel n'est alors qu'une hyperbole de cette tendance à passer du symbolique au réel - qui en est le degré zéro. En ce sens, le virtuel recoupe la notion d'hyper-réalité. La réalité virtuelle, celle qui serait parfaitement homogénéisée, numériséé, "opérationnalisée", se substitue à l'autre parcequ'elle est parfaite, contrôlable et non contradictoire. Donc parcequ'elle est plus "achevée", elle est plus réelleque ce que nous avons fondé comme simulacre.
Reste que cette expression de "réalité virtuelle" est un véritable oxymore. Nous ne sommes plusdans la bonne vieille acceptation philosophique ou le virtuel était ce qui est destiné à devenir actuel et ou s'instaurait une dialectique entre ces deux notions. Maintenant , le virtuel est ce qui tient lieu de réel, c'en est la solution finale dans la mesure ou, à la fois, il accomplit le monde dans sa réalitédéfinitive et il en signe la dissolution." (Jean Baudrillard)

mardi, septembre 19, 2006

Dead is not the End

Kylie Minogue Nick Cave & S. McGowan - Death Is Not The End

mercredi, septembre 13, 2006

Philip K.Dick, vie & oeuvre

A lire, sur "Le Cafard Cosmique", l'excellente présentation bio-bibliographique de Philip K. Dick, le génial et prolifique auteur de SF

jeudi, septembre 07, 2006

Georges Mathieu ou la fureur d'être


"Georges Mathieu ou la fureur d'être", le film documentaire réalisé
par Frédéric Rossif en 1974, enfin réédité par Yves Rescalat. Inoubliable!

samedi, septembre 02, 2006

Sans titre

jeudi, août 31, 2006

Georges Mathieu à Versailles



"Les Capétiens partout" - 295 x 600 cm -
Huile sur toile, signée et datée en bas à droite :
Mathieu, 10 octobre 1954 - Centre Pompidou,
Musée national d’art moderne



"La Nécessité de l’espérance" - 200 x 600 cm - Huile sur toile,
signée et datée en bas à droite : La nécessité de l’espérance, Mathieu, 3 Août
1971 - Collection de l’artiste


mardi, août 29, 2006

Sans titre

Le Prisonnier, une enigme télévisuelle

Critique virulente de la politique, de la science et même de l'éducation, Le Prisonnier possède une véritable dimension symbolique que bien peu de téléspectateurs soupçonnaient à l'époque de sa première diffusion. Bien au-delà d'un souvenir entretenu par une poignée de nostalgiques, c'est peut-être la vision allégorique d'une société en devenir que proposait alors Patrick McGoohan, à la fois acteur principal, producteur exécutif, scénariste et réalisateur, dans ce conte télévisuel en avance sur son temps. Et si, après tout, le Village du Numéro 6 n'était autre que celui, global, qu'on nous propose aujourd'hui ? Retrouvez en détails tous les aspects de cette série mythique au concept hors normes à travers un compte-rendu de sa production et les coulisses de son tournage. Vous trouverez également dans cet ouvrage, abondamment illustré de photos et documents très rares, un guide complet et commenté de ses 17 épisodes, une étude complète de tous ses éléments constitutifs, un portrait détaillé de Patrick McGoohan ainsi qu'un tour d'horizon complet des produits dérivés de la série et des meilleurs sites internet qui lui sont consacrés. Patrick Ducher est le président du "rÔdeur", une association loi 1901 et un bulletin de liaison du même nom destiné aux fans français du Prisonnier. Il a participé à la préparation des DVD édités par TF1 Vidéo et collabore au magazine du club anglais Six Of One, dont il est l'un des coordinateurs. Avec ses Dossiers du Superviseur, il a lancé une série d'écrits autour du Prisonnier, de Destination danger et de la carrière de Patrick McGoohan

"Le prisonnier : Une énigme télévisuelle" de Patrick Ducher et Jean-Michel Philibert* (Yris, oct 2003)


*Enseignant, Jean-Michel Philibert a fondé le fan-club français du Prisonnier, le " rÔdeur", et la revue du même nom, en 1989. Il en est aujourd'hui le président honoraire. Il est également l'auteur du scénario de deux bandes dessinées consacrées à la série, dessinées par Philippe Cottarel et publiées en collaboration avec le fan-club français

lundi, août 28, 2006

Ecumes


" ... Je propose la métaphore de l’écume pour décrire les multitudes modernes, un terme qui, par sa propre nature, décrit très bien cette composition multi cellulaire d’une grande structure plus ou moins amorphe, qui correspond à une ville, un paysage, une entité ethnologique, mais surtout une agglomération urbaine qui semble être une véritable écume composée de cellules individualistes, mais aussi formées par des foyers à plusieurs personnes. Le foyer en tant que tel est pour moi l’atome de l’écume sociale. Cela maintient aussi la perspective de la critique de l’individualisme. ..." (Sloterdijk)

Cahier de l'Herne Baudrillard

Ce numéro des irremplaçabes "Cahiers de l'Herne" constitue une excellente présentation de la pensée radicale du plus vertigineux des philosophes français contemporrain, dont on ne se lasse de suivre l'ironique et étonnant regard critique sur la modernité. Un penseur véritablement aux antipodes de la pensée obligée et des discours ambiants lénifiants!
Un superbe dossier des "Cahiers" à lire impérativement!


"Jean Baudrillard" de François L'Yvonnet (L'Herne, mars 2005)

Sans titre


Glukoza-Oi
envoyé par Nds

dimanche, août 27, 2006

La Domestication de l'Etre

A partir d'une relecture de Heidegger, Peter Sloterdijk nous propose une puissante méditation sur l'apparition de l'homme dans la "clairiere de l'être" en remontant le fil onto-anthropologique, et nous éclaire sur la crise actuelle de sa définition biologique. En poursuivant sa réfléxion, l'auteur nous met en garde contre le risque de prise en otage des sociétés actuelles par leurs technologies avancées et autres biotechnologies génétiques.

"La domestication de l'être" par Peter Sloterdijk (Mille et une nuits, 2000)

vendredi, août 18, 2006

La fin de siècle du cinéma américain 1981-2000

"Miroir du monde, le cinéma américain a illustré le passage global des États-Unis d'une posture existentielle dépressive à une posture mégalomaniaque. Entre la méfiance et le doute caractéristiques des années 1980 et l'euphorie triomphaliste des années 1990, il est ainsi passé d'un extrême à l'autre. Mais il s'est surtout appuyé en dernier ressort sur une vision paranoïaque des relations humaines, au point de faire apparaître le style «paranoïde» comme le trait culturel dominant des États-Unis. Un livre capital pour comprendre l'Amérique de George W. Bush et décrypter son cinéma. "

Aprés la brillante lecture critique de la modernité, offerte dans son premier livre: "Le Champ du possible", le jeune et talentueux théoricien Thibault Isabel nous offre une étonnante autant que passionnante "radioscopie" de la société Américaine, de ses fantasmes autant que de ses phobies et angoisses, par l'examen attentif de son cinéma. Une lecture impérative et, au reste, fort réjouissante!

La fin de siècle du cinéma américain 1981-2000
Thibault Isabel

dimanche, juillet 09, 2006

Sans titre

"The Yuyu" by Adam Phillips.
Music by Spider Stacy and James Walbourne.

mercredi, juin 28, 2006

L'aléatoire

"L'aléatoire-à quoi j'adjoindrais le fractal, le catastrophique- fait partie de ces théories modernes qui prennent en compte les effets imprévisibles des choses ou, tout au moins, une certaine dissémination des effets et des causes telles que les repères disparaissent. Nous sommes dans un monde ou il n'y a plus un sujet et un objet répartis harmonieusement dans le registre du savoir. Quand aux phénomènes aléatoires, ils ne sont pas seulement dans les choses, dans les corps matériels: nous faisons partie nous aussi du microcosme moléculaire par notre pensée même - et c'est ce qui crée l'incertitude radicale du monde. Si nous avions affaire à une matière aléatoire, à des effets physiques aléatoires, mais à une pensée, elle homogène et unidirectionnelle, il existerait encore une bonne dialectique du sujet et de l'objet, mais nous sommes désormais tombés dans une pensée aléatoire qui ne nous permet plus que d'emettre des hypothèses, qui ne peut plus prétendre à la vérité. C'est déja le cas pour les sciences microphysiques, on le sait. Mais je crois que ce l'est également pour notre réfléxion, notre analyse actuelle de la société, du politique... On ne peut plus qu'aller au-devant de processus aléatoires grâce à une pensée elle-même aléatoire, ce qui est un exercice tout à fait différent de la classique pensée discursive qui avait fondé la philosophie traditionnelle. Cette nouvelle démarche n'est pas sans périls. Que peut on nommer "événements" quand règne un développement chaotique, avec des causes ou des conditions initiales minimales, infinitésimales, et des effets prodigieux au niveau mondial?
Jean Baudrillard, "L'aléatoire" (extrait), in "Mots de Passe" (Pauvert, 2000)

mardi, mai 30, 2006

Plutôt une allégorie qu'une utopie...


salammbo © 2006 Philippe Druillet

"Plutôt une allégorie qu'une utopie, plutôt une allusion qu'une illusion, le désir fut pour toute une génération comme un astre de référence. Il n'est plus aujourd'hui qu'un satellite d'observation." (Jean Baudrillard, Cool memories II 1987-1990, Galilée)

vendredi, avril 14, 2006

Car l'illusion ne s'oppose pas à la réalité

dimanche, avril 09, 2006

Le crime parfait


"Le crime parfait, c'est celui d'une réalisation inconditionnelle du monde par actualisation de toutes les données, par transformation de tous nos actes, de tous les événements en information pure - bref : la solution finale, la résolution anticipée du monde par clonage de la réalité et extermination du réel par son double. (Jean Baudrillard, "L'écriture automatique du monde", in "Le crime parfait", Galilée 1997)

vendredi, mars 24, 2006

Sans titre


Edward Weston, "Dunes"

Ebauche d'une génèse de l'Illusion...

"Dans le monde lacunaire qui dispose du concept de trésor se constituent les premières formes de l'idéalisme, qui permet aux hommes d'éviter la vue lucide sur leur situation réelle. Le concept d'idéalisme est déja ici dans l'état d'ambiguité qui doit être le sien après l'intervention de Nietzsche: il ne désigne ni une situation élevée fondée sur le sentiment souverrain de soi-même, ni la conviction du primat de la sphère des idées, mais un syndrome d'illusions en reseau qui entourent une réalité invivable d'une enveloppe de reinterprétations et de transfigurations. Parce qu'elles se soutiennent les unes les autres, les illusions arrivent massivement; lorsque leurs rouages fonctionnent bien, elles s'assemblent pour former un collège de suggestions; un auteur ayant le sens de l'ordre et de la succession peut les relier afin de former un système. Qu'est-ce qu'un système de pensée, sinon un trésor pour personnes qui n'en ont pas?" (Peter Sloterdijk, in "Sphères III. Ecumes", chapitre 3 "Antigravitation et gâterie", section 6, p.683; Maren Sell Editeurs, janvier 2005)

jeudi, mars 09, 2006

Le nihilisme est notre délassement à nous...

"Pour un guerrier de la connaissance, qui est toujours en lutte contre de laides vérités, la conviction qu'il n'y a pas de vérité est un grand bain rafraichîssant, un repos de tous les membres. Le nihilisme est notre délassement à nous..." (Nietzsche, Fragments Posthumes 1888-1889)

mercredi, mars 08, 2006

End of Days


"End of Days", Kirkwood, New Brunswick, 2005,
par Eric Boutilier-Brown (copyright)

mardi, mars 07, 2006

Jalons pour une éthique rebelle

"Contester la manière dont s'organise axiologiquement un monde suppose d'abord de se maintenir face à lui, et se maintenir pour se rebeller: la rébellion comme résultante et finallement seule potentialisation possible du maintien intérieur, de l'attitude du "haut des cimes" "

Il y'a ceux qui acquiescent à l'ordre des choses; et il y'a ceux qui se maintiennent face au monde,et qui se maintiennent pour se rebeller. Comme on peut aisemment le deviner, Michel d'Urance a opté pour la deuxième attitude. Dans le court texte "Jalons pour une éthique rebelle. Axes-Tensions-Matrice ", aidé par une lecture conséquente de grands ainés (Nietzsche, Heidegger, Sloterdijk...), il jette quelques torches destinées à nous faire distinguer les contours d'une véritable ontologie rebelle. Haut, trés haut au-dessus des gesticulations contestatrices que l'actualité nous donne en pature, c'est ici à une râre méditation "du haut des cimes" que l'on est convié, dans un style d'une exceptionnelle poésie!


Michel d'Urance, "Jalons pour une éthique rebelle [Axes-Tensions-Matrice]" (Aléthéia, janvier 2005)

La liberté et sa détresse



"Avec la modernité (mais sans doute sommes-nous déja en train de la quitter), une foule de choses sont apparues. "Des choses aussi belles, vides, grandioses, efficaces ou effroyables que les cuisinières à gaz et les chambres à gaz, la micro-chirurgie aux rayons lasers et la mort par les rayons radioactifs, les demoiselles d'Avignon et Les combattantes hardies de l'usine de camions, leprocès et les autres procès, la liberté de la presse et l'inanité d'une si grande presse", peut-on lire dans le présent essai.Peu importe que l'effondrement du communisme annule un des termes des oppositions précédentes: le malaise de notre époque, sa perte d'âme, s'éclaire d'une lumière plus crue. Sa critique n'en devient que plus impérieuse.Tout critiquer, tout questionner, les valeurs mêmes de l'époque y compris: voila un des traits clés qui marquent -et honorent- notre temps. Jamais, en effet, l'esprit critique, révolté, n'avait été porté si loin. Il est rare pourtant que la mise en question de nos valeurs devienne -comme c'est le cas de celivre paradoxal- indissociable de leur éloge: comme si les deux allaient de pair, comme si c'était d'une source commune que jaillissaient des choses aussi opposées que la démocratie et le totalitarisme, la liberté et la futilité, le respect de la différence et l'amalgame ou tout se vaut dans l'indifférenciation."


"La liberté et sa détresse. Le désenchantement de la modernité", par Xavier Ruiz-Portella (Ousia, 1993)

L'intelligence du mal


"Le Mal c'est le monde tel qu'il est et tel qu'il a été, et on peut on avoir la considération lucide. Le malheur, c'est le monde tel qu'il n'aurait jamais dû être - mais au nom de quoi? Au nom de ce qui devrait être, au nom de Dieu, ou d'un idéal transcendant, d'un Bien qu'on serait bien en mal de définir." (Baudrillard, "Le pacte de lucidité")

Sans titre


Nude, 1936, par Edward Weston

"Aprés avoir fait de nous des voyageurs flexibles et indifférenciés..."

"Après avoir fait de nous des voyageurs flexibles et indifférenciés, gaiement en partance (mais douloureusement concernés par les inégalités), après avoir méticuleusement violé notre vie privée, dérobé puis lacéré nos idéaux, pillé nos vestiges et vomi sur notre mémoire, .... " suite de la note de Ludovic

"Shadowing the world"


« Shadowing the world – Suivre le monde comme son ombre, pour en effacer les traces montrer que, derrière ses fins supposes, il ne va nulle part.C’est par là que la pensée rejoint l’événement du monde – non pas l’occurrence d’une totalité introuvable, mais celle du monde tel qu’il est, dans son occurrence imprévisible. » (Baudrillard, "Le pacte de lucidité")